[Background] Laan's Chronicles

Chapitre Premier : La naissance du mal

C’est ici que tout à commencé,… que tout recommencera. En ces lieux reculés ou règne la dévastation, l’abandon, la désolation, que la mort laissa une empreinte profonde qui marquera à tout jamais cette contré maintenant oubliée. Personne ne fut témoin des actes qui ont marqués ces lieux. Seul le souffle du vent conte aux esprits attentifs les évènements qui déterminèrent le tragique destin Cyria.

Cyria était autrefois un village constitué de 5 hameaux rapprochés. Cette alliance était nécessaire, de part son éloignement des grandes villes et du fait qu’elle ne se situait pas à proximité des routes marchandes. La vie en autarcie y était agréable et les ressources étaient abondantes. La paix régnait dans toute la plaine et la végétation luxuriante assurait un avenir prospère à tous les habitants. Jusqu’à cette nuit…

Personne ne connait leur histoire. On ne connait d’eux que ce que les guildes d’assassins ont répandu comme rumeurs, et cela en fonction des nombreux contrats exécuté avec ce qui semble être une incroyable facilité. Certains diront qu’ils étaient 10, d’autres diront qu’ils étaient 100. En réalité, ils n’étaient que 2. A cette époque, ils étaient les assassins les plus recherchés du royaume, ainsi que les plus craints, car ils tuent pour le plaisir. Lorsqu’une victime leur plait, ils font preuve d’un sadisme sans nom, la torturant pendant des heures, lui découpant chaque membre petit à petit en prennant soit de ne pas la tuer, ou encore en ne brulant qu’un pied ou une main, et se réjouissant de tous leur cris. Leurs noms et leurs visages demeuraient inconnus de tous, jusqu’au jour ou un témoin leur échappa. Pour ne pas avoir toute la garde à leurs trousses, ils décidèrent de prendre congés des villes et choisir de détrousser les riches villages. Ce qui les amena finalement à Cyria…

Un village de rêve. Riche, vivant dans une paix et une sérénité sans égale. La méfiance de ces villageois demeurait quasi nulle. La garde, qui n’était qu’une milice constituée de paysan, était peu présente et la distance entre les hameaux rendait leur travail difficile. Le rêve de tous voleurs,… et de tous assassins… Personne ne sait ce qui s’est passé exactement. Ce que l’ont sait par contre, c’est qu’en l’espace d’une nuit, et sans qu’un cri ne se fasse entendre, le village fut baigné de sang. Pris d’une folie indescriptible, ils pénétrèrent dans chacune des chambres des 5 hameaux, et tuèrent tous les habitants dans leur sommeil. Et cette nuit la, dans cette odeur de sang qui imprégnait toute la plaine, ils se sont aimés, et quelques mois plus tard, leur amour meurtrier donna naissance à un fils.

Les mois passèrent depuis la naissance de leur fils, et ils établirent un campement aux abords d’une route commerciale secondaire, de manière à y détrousser tous les marchands s’y aventurant. La prudence leur indiquait de déplacer régulièrement leur campement, mais cette fois la, la mère tomba malade. Cet imprévu les empêchaient de se déplacer pour un temps, ce qui profita aux nombreux chasseurs de primes partis à la recherche des têtes misent à prix les plus recherchées et les plus chères du royaume. Une nuit, ils furent retrouvés et s’en prirent au père, qui essaya de les repousser tandis que la mère, fiévreuse, tentait de mettre son fils à l’abri. Elle le cachât derrière une bosquet le long de la route et retourna aider son mari, mais sans savoir que ce pauvre avait déjà succombé face au nombre de ses agresseur. Elle lutta de toutes ses forces, mais son état l’avait gravement affaibli. Elle succomba également, et leur têtes furent décapitées et ramenées à la cité impériale en guise de trophée.

Le lendemain matin, un voyageur emprunta le même chemin, ignorant tout des évènements de la nuit précédente. Il portait dans ses bras sa fille, nouvellement née. Sa femme n’ayant pas survécue à l’accouchement, il décida de quitter la ville et de retourner dans son village natal dans les montagnes pour y élever sa fille au milieu de sa famille et de ses amis. Des cris attirèrent son attention. « Un enfant ? Ici ? » se dit-il. Il avança en direction des cris et découvrit un petit garçon emmailloté dans une couverture. Il regarda autour de lui, cherchant après ses parents, mais ne découvrit que deux corps décapités. C’est alors qu’il prit sur lui de le ramener également à son village et de l’élever comme son propre fils, qu’il présenterait comme le frère jumeau de sa fille. La nouvelle de la mort des assassins les plus recherchés du royaume ne mit pas longtemps pour arriver aux oreilles de notre voyageur, qui, malgré un léger doute, fit le rapprochement entre l’enfant et les assassins. Mais ce n’était qu’un enfant et il ne lui voulait aucun mal. Il décida donc de lui enseigner en grandissant, les valeurs que son père lui avait apprises, et de l’éduquer ainsi comme un honnête homme. Il lui donna le nom de « Laan ».

Chapitre Second : Renaissance

Les années passèrent et les deux enfants grandirent. La petite Celina devint une jeune femme d’une douceur incomparable, à l’image de sa mère. Elle et son frère Laan étaient très complices et s’entendaient à merveilles. Ils n’avaient aucun secret l’un pour l’autre et s’aidaient mutuellement. Cependant, Laan était partagé par des désirs plus noirs. Il était depuis son plus jeune âge très turbulent. Seule sa sœur parvenait à le calmer et à apaiser son besoin de violence. Lorsque son père commença à lui apprendre les rudiments de la chasse, sa colère s’amenuisa. Il devint rapidement un expert dans le maniement de l’arc et tous ses tirs étaient d’une précision remarquable. La chasse lui permettait d’évacuer le besoin de violence qui sommeillait en lui. Mais plus les années passèrent, moins cela était efficace. Son habilité et sa précision ne cessèrent de s’accroitre, au point qu’il ne tuait plus les animaux qu’il chassait. Il prenait plaisir à les voir souffrir et à voir couler le sang. Mais le pire était à venir…

Un jour, il aperçu sa sœur revenir de la cueillette en forêt. Il s’apprêtait à lui signaler sa présence et à la rejoindre, quand tout à coup, deux brigands surgirent pour tenter de la voler. Voyant cela, Laan ne fut plus maitre de lui. Il décocha rapidement deux flèches et qu’il logea sans hésiter dans la poitrine des brigands. A cet instant, il découvrit que tuer des gens lui apportait une satisfaction bien plus grande que ce qu’il n’avait jamais ressenti. Ce sentiment de plénitude,… cette sensation indescriptible… cela l’apaisait. Il raccompagna sa sœur chez eux, et ils ne dirent jamais à personne ce qui s’était passé ce jour la. Mais cette sensation devint rapidement un besoin. Il devait tuer. Il lui fallait des victimes. Il repartit donc en chasse. Il ne rechercha plus seulement des cerfs ou des sangliers, mais également des brigands, des hommes à abattre. Il allait de plus en plus loin sur les routes à la recherche de crapules que personne ne regretterait. Son père adoptif, intrigué par ces soudaines nombreuses parties chasse, décida de le suivre discrètement. C’est après une longue marche que son regard terrifié se pétrifia devant l’atroce vision d’un massacre orchestré par son propre fils… lui, à qui il avait tout appris. Cette soif de sang visiblement héréditaire le laissa sans voix. Il se senti impuissant et horrifié d’avoir amené un tel monstre au sein du village. La peur l’envahit. Sans dévoiler sa présence, il s’enfuit.

Par peur pour sa propre fille et pour les autres habitants du village, il réuni le conseil des sages et les mit au courant des origines de Laan ainsi que des récents évènements dont il fut le témoin. Tous sans exception prirent peur et décidèrent qu’il fallait faire quelque chose pour s’en débarrasser. Ayant vécu depuis toujours au village, il avait grandit parmi eux et tous avaient de l’affection pour lui. Ils ne pouvaient donc se résigner à comploter contre sa vie, mais ils décidèrent néanmoins qu’il devait quitter le village pour ne plus jamais y revenir. Toute les précautions pour éviter une vengeance future allaient être mise au point cette semaine la. Célia fut mise au courant des origines de son frère, ainsi que de ses actes. On lui demanda également de ne plus s’approcher de lui pendant un certain temps, ainsi que de faire très attention. Mais elle ne pu croire de telles paroles. Pas lui. Pas celui avec qui elle avait grandi et qui l’a toujours protégé avec amour… C’était impossible. Sachant qu’elle ne reverrait bientôt plus jamais son frère qu’elle aimait tant, elle demanda au peintre du village de lui faire une gravure le représentant en sa compagnie.

Ne pouvant se résigner à la perte de son frère, elle décida d’épier la réunion pour connaitre les détails de leur plan. La mise en scène était parfaite. Après avoir entendu tous les détails de leur plan, elle décida de cacher la gravure les représentant elle et son frère, dans un des sacs de son frère. Le dernier jour se passa dans les larmes. Elle passa toute la journée auprès de Laan, en pleurant, sans vouloir lui dire pourquoi. Le soir venu, lui, son père et quelques chasseurs du village partirent pour une longue partie de chasse. Au bout de 3 jours de marche, le moment était venu. Tous s’étaient rassemblés autour du feu pour boire et manger. C’était son père qui était chargé de le droguer, ce qu’il fait en lui servant à boire. Après quelques minutes, Laan tomba dans un lour sommeil. Les chasseurs se dépêchèrent de le préparer pour le rituel en attendant l’arrivée du mage qui les suivait également depuis 3 jours. Quand il arriva, il se hâta de pratiquer un rituel d’effacement de mémoire. Tous ses souvenirs seraient purement et simplement effacés. Il tenta également de sceller le mal qui est en lui mais il est impossible de savoir avec certitude si cette partie aura réussie. Cependant, il laissa volontairement un petit fragment souvenir rémanent. Ce souvenir était le visage de sa sœur. Il ajouta à cela une hallucination mensuelle, qui, mêlée au souvenir du doux visage de sa sœur, l’entrainerait à chaque pleine lune, de plus en plus loin du village. Après la fin du rituel, ils abandonnèrent le campement, saccageant tout pour faire croire à une attaque et à l’enlèvement de la seule personne dont il est supposé vaguement se souvenir. Les chasseurs et le mage partirent. Son père resta un moment, priant pour que lors de sa renaissance imminente, le cœur de celui qu’il a élevé et aimé redevienne pure et sans taches. Avant de la laisser, il lui fit la promesse de ne jamais l’oublier, et qu’un jour, il le retrouverait et lui dévoilerait tous les secrets de son existence.

Chapitre Troisième : Une vie nouvelle

Me réveillant lors d’une nuit illuminée de mille étoiles et d’une lune étincelante, une seule question me vint à l’esprit : « Ou suis-je ? ». En regardant plus attentivement autour de moi, je ne voyais qu’un feu toujours ardent et un camp saccagé. A cet instant, une seconde question me percuta violement : « Mais qui suis-je ? ». Tous mes souvenirs antérieur avaient étés effacés, jusqu’à ma propre identité. Il semblait clair maintenant que je ne sortais pas d’un someil ordinaire. Je venais tout simplement de reprendre mes esprits suite à une attaque du camp. Je me mis rapidement à la recherche d’autres survivants, mais malheureusement, cette recherche fut veine. J’étais seul, abandonné et perdu au beau milieu de ce qui semblait être une forêt, au bord d’un petit étang, sans indications sur l’endroit d’où je venais ni sur celui ou je me rendais. Des réponses… Il me fallait des réponses.

Le camp était composé de 5 paillasses. Au pied de ma paillasse se trouvait un sac. Le mien ? Une seule façon d’en être sur. Encore une fois, ce fut une recherche peu fructueuse. Je ne trouvais que quelques vivres et une boisson dégageant une odeur douteuse. Toujours sans réponses, j’entrepris de fouiller les autres sacs se trouvant aux pieds des autres paillasses. Dans l’un d’entre eux se trouvait une gravure représentant un homme et une femme. Le visage de l’homme me semblait familier… très familier. Le mien ? Etait-ce mon visage ? Je couru au bord de l’étang. La lumière de la lune refléta mon visage sur l’eau limpide de l’étang, ôtant tous doutes quant à l’identité de cet homme sur la gravure. J’étais bel et bien cet homme! Mais alors ??? Qui est cette femme à mes cotés ? Ma compagne, ma sœur ? Aucun corps ne gît à proximité. A-t-elle été enlevée ? A-t-elle réussi à fuir ? Toutes ces questions sans réponses m’étaient insupportables.

Je devais la retrouver. Je me mis à courir à en perdre le souffle, en direction de la colline la plus proche dans l’espoir d’apercevoir la lueur d’une torche sur un chemin, m’indiquant ainsi la direction à suivre. Je couru plus vite encore car je sentais au fond de moi que chaque minutes comptaient. Plus que quelques mètres. Un rocher trônait au sommet de cette colline. Je me hâtais de le gravir pour scruter l’horizon, quand tout à coup, la vision d’une bâtisse impressionnante se dressa devant moi. En réalité, elle se profila au loin, mais sa taille démesurée me fit perdre tout sens des proportions. C’était une tour blanche gigantesque, dont la cime perçait les nuages, cachant ainsi son sommet. Des nuages… c’était pourtant une nuit sans nuages. Le seul nuage présent entourait le sommet de ce qui semblait être une immense citadelle. Reprenant mes esprits, je me mis à chercher les lueurs de torches pour lesquelles je gravis cette colline. Après quelques minutes, j’aperçu 3 lueurs distinctes au loin, semblant se diriger vers la tour blanche. Une piste, enfin. Je repris ma course de plus belle en direction de la tour, mais jamais je ne pu les rattraper.

Je sens au plus profond de moi qu’elle est retenue prisonnière en ce lieu et cela fait 2 ans maintenant que je la recherche. Pourquoi ne pas tenter d’entrer dans la tour me direz-vous ? Parce que ce jour la, aux premiers rayons du soleil, la tour disparu. En 2 ans de recherche, j’ai compris que la tour blanche ne se rendait visible que les nuits de pleine lune mais aussi qu’elle n’apparaissait jamais 2X au même endroit. Cette tour renferme non seulement la clé de mon passé, au travers de cette personne que je recherche avec tant d’ardeur, mais aussi et certainement des secrets et pouvoirs indescriptibles et inimaginables.

Ce soir la, je rencontrais par hasard un clan nomade qui croisait ma route. Je leur contais mes aventures et leur demandais de m'aider, mais je sentais qu'il ne croyaient pas mon histoire. Surtout leur chef, Synthaxe... Il me regarde bisarement... Il semble qu'ils n'aient jamais vu cette tour... Mais c'est impossible, elle semble si imposante que je peux l'appercevoir à plusieurs lieux de distance. Peut-être serait-il plus sage de les accompagner et méditer sur ce qui m'arrive... J'y verrais plus clair par la suite. "Accepteriez-vous que je me joigne à votre clan ?"

Synthaxe a écrit:: Synthaxe observa son interlocuteur, le laissant conter son histoire sans le couper dans son récit.

De biens palpitantes péripéties que voila! Néanmoins, ceux qui intègrent le Clan Calumet le font par conviction mais aussi par choix de vie, et non pour échanger de l'aide dans une quête personnelle. Donc voici une question simple: Te sens-tu prêt à devenir nomade, à protéger la Nature et Elysae? Mais aussi faire passer les intérêts du clan avant les tiens?

Après un instant de réflexion, je répondi sans la moindre hésitation : "Les intérêts du clan sont miens. La nature est ma demeure, je la protègerais comme ma propre vie."

Synthaxe a écrit:: Dans ce cas, soit le bienvenue parmi nous!

Et ils m'offrirent gracieusement l'accès à leurs tentes, ou je passa la nuit la plus agréable qu'il m'est donné de me souvenir.

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