[Rp] La migration du Clan

Deux semaines déjà que j'ai rejoint le Clan Calumet.
Appuyée sur mon bâton, je regarde la forêt que nous venons de quitter pour rejoindre notre prochain camp. Je reste là à rêvasser, capuchon rabattu sur mon visage, tandis que le reste du clan s'en va. Le soleil se lève face à moi, je regarde le ciel rose-orangé où se livre la battaille quotidienne du jour contre la nuit, et je repense à ces dernières semaines, mon départ de Sanctum, mon voyage dans la forêt, l'arrivée au camp et deux semaines riches en découvertes.
L'appel d'un de mes nouveaux amis me tire de ma torpeur; il faut que je me dépèche.
Je jette un dernier regard à la plus haute tours de Sanctum, qu'on arrive encore à distinguer au loin, phare à la lumière tramblotante dans la mer de brume matinale, et puis je ramasse mon baluchon contenant mes quelques affaires et je courre pour rejoindre le clan.
L'été touche à sa fin et le fond de l'air se fait de plus en plus frais, ainsi le clan a décidé de rejoindre un autre endroit, à quelques semaines de mache d'ici, pour passer l'automne.

Lâchez-vous! Racontons ensemble les péripétues du clan pendant son voyage!

Tandis que le clan s'apprette à faire halte pour partager un repas, je remarque un bruit dans les fougères qui bordent le sentier. Sûrement un lapin...
Le feu prend rapidement malgré l'étrange humidité de l'air; la brume matinale ne s'est pas encore levée, pire; j'ai l'impression qu'elle devient imperceptiblement plus épaisse à chaque minute. Ca n'est probablement qu'une impression...
Soudain, derrière les buissons tout proches, un cri puissant nous fait sursauter.
J'attrape mon bâton, prête à vendre chèrement ma peau et je tente d'appercevoir la créature à l'origine du hurlement bestial...

Hrp// Petit problème de connexion, je n'ai pas pu poster la suite plus tôt. Désolé. \\Hrp

Ce Krall est vraiment énorme! Je ne pourrai probablement pas le vaincre seule, je ne suis pas une guerrière.
Je déclenche le méchanisme dissimulé dans mon baton pour en faire jaillir une lame au bout et je crie:
- A moi, frères nomades!
Autour de moi, des guerriers du clan sortent leurs armes.
Soudain, j'entends un nouveau hurlement, mais humain celui-là. La seconde d'après sort des fourrés une ombre drapée de noir armée d'une longue halebarde qui engage le combat contre le Krall. Massue contre halebarde, rage contre acier, le combat s'éternise mais le Krall perd peu à peu pied. Après une feinte qui prend son ennemi à contre-pied, la guerrière drapée de noir terrasse son adversaire d'une fulgurante estocade au coeur.
Se tournant vers moi, son adversaire gisant à ses pied, elle me toise longuement. On voit d'elle que sa cape noire, sa magnifique armure de maille, ses longs cheveux noirs. Son visage est caché par le capuchon de sa cape.
En guise d'au-revoir, il me dit ces quelques paroles:
-Nous seront amenés à nous revoir. Tâche de ne pas mourrir avant ton heure, Il serait très contrarié.
Puis, elle s'en va, en nous laissant avec nos interogations...

Dans la cohue, Synthaxe réfléchit à tout les sorts qu'il pourrait jeter sans causer de dommages à ses coéquipiers, alors, il se concentra et commença à psalmodier, un vieux grimoire dans main droite.

L'air se lia au feu, les molécules s'entrecroisaient dans un tourbillonnement d'énergie, puis la boule aux couleurs orangées qui venait de se former partit s'éclater contre le Krall, laissant une opportunité à la femme drapée d'une cape noire pour en terminer avec l'ennemi.

Il ne put entendre les paroles de cette dernière qui semblaient s'adressaient à ziminko. Tant pis, il lui en parlerais plus tard, pour le moment il était nécessaire de compter les blessés et de les soigner.

hrp// on va le faire vivre ce post! \\hrp

Je suis sécouée. Il me semble reconnaitre cette voix... mais où-ai je pu l'entendre?
Je passe un long instant le regard dans le vague, choquée par cette attaque soudaine et par cette encore plus soudaine intervention. Appuyée sur mon bâton, j'entends autour de moi le clan qui repart laissant derrière lui la carcasse du Krall, le dos carbonisé par le sort de Synthaxe et le coeur transpercé par la hallebarde de l'inconnue drapée de noir.
L'image de cette mysterieuse combattante encore dans mon esprit, je rattrape le reste du groupe dans sa marche vers l'endroit du prochain campement, à quelques semaines de marche d'ici.